Cromimi - 1° gioco online gratuito di animali domestici virtuali

En voila une autre de chanson

Je suis déterminé

J'ai des rêve,des passion
C'est sûr que je vais les vivre a fond
On me dit d'abandonner
Mais moi je n'abandonnerais jamais

Je suis déterminé
à aller plus loin
à aller plus haut
Que mes objectif
Je suis déterminé
à réalisé mes rêves
vivre ma passion
et la vivre a fond

Je trace ma route sens m'arrêter
Les obstacle,je ne veux pas en entendre parler
J'ai des objectif jamais je ne les quitterais
Par-contre j'irais plus loin sens m'arrêter
J'ai des rêves
Mais ça reste des rêves
Mais je suis déterminé à les réaliser

refrain

Mais mes rêves on un lien avec ma passion
Je suis sûr que j'arriverais a continuer ma passion
a réaliser mes rêves
Et oui je suis déterminé

refrain(fois 2)




par contre s'il vous plai ne prennez pas cette chanson pour vous en servi
                                                     MERCI DE VOTRE COMPREHENSION

Lolbauls merci

Voici une histoire enfin le début pour ceux qui aiment je peux leur envoyer la suite par MP .
  This is my life           TOME 1 .

                         Chapitre 1 : Bisous du cœur .
J’ai toujours étais très proche de ma famille , depuis mes 14 années de petite princesse . Je vis dans la montagne en Haute-Savoie , dans l’ancienne demeure de ma grand-mère déscédé il y a 13 ans . Je suis particulièrement proche de ma mère , on ne se sépare jamais toujours ensemble et à chaque fois que par malheure on est obligé de se séparé , c’est très dûr pour nous . Ce matin c’étais le 1er  matin des vacances  d’été . Qui dis vacances dis «  Grasse matinée » . Je dormais tranquillement dans mon lit douillet , il étais seulement 7 heure et des poussières . Quand j’entendis le téléphone sonné .  Très étonnant puisque tous le monde le sais que c’est les vacances alors qui nous appellerais ?  Ma mère , répondit :
- Allô qui est-ce ? Demanda ma maman , en chuchotant pour ne pas me réveiller , même si c’étais déjà fais …
-    Hola mi querida! ¿Está todo bien en casa? En pocas palabras, es como si a Mexic línea telefónica es muy caro! Esta es su que no puedo dejar de hablar. Realmente lamento va muy bien, malgrès nuestros problemas de dinero. En Mexic, los precios en constante aumento, creo que Francia es el mismo. Así es - Alexia que iba a ir estas vacaciones con nosotros en Mexic? No estoy trabajando, me puede dar por Serat meses 1 cool con estos primo primos y aunque ella no habla el mismo idioma que nosotros. Siempre podemos entender, el sol brillaba con fuerza, apretó contra por el tiempo que aprenne españoles! Bueno, yo estoy besos grandes Esperamos verlos por la noche al aeropuerto cerca de México, a diez y nueve horas. Bisous bisous mis muñecas adorables, me encanta duro. * (Salut ma belle ! Tout va bien chez vous ? Bref , comme tu  le c'est au Mexic la ligne téléphonic est très cher ! C'est pour sa que je ne pourrai pas te laisser la parole . Je suis vraiment désoler on va très très bien , malgrès nos problèmes d'argent . Au Mexic , les prix augmente sans cesse , je pense quand France c'est la même chose . Donc est - ce que Alexia , voudrait-elle passée ces vacances chez nous au Mexic ? Je ne travaille pas , je pourrai la prendre pendant 1 mois cela serat cool avec ces cousins et cousine même si elle ne parle pas la même langue que nous . On pourra toujours la comprendre  , le soleil brille de mille feux, par contre il serrait temps qu'elle apprenne l' Espagnol ! Bon je vous fais de gros bisous en espérant vous voir dès se soir à l'aéroport près de Mexico , vers dix neuf heure . Bisous bisous mes poupées chérie , que j'aime fort . * ) 
Maman , vena me voir elle vut que je ne dormais pas . Elle s’assit à mes côtés , en me caréssant le visage . Elle avait les larmes au yeux , ces yeux vert brillés de tristesse . Je voyais qu’au fond d’elle , elle étais triste . Je ne savait pas se qui se passé , et en la regardant je me mis moi aussi à pleurer sans raison . Dû coup , le petit sourire revenat . Et elle séchat ces larmes .
- Alexia . Tata Adrianna , m’a appeler se matin , elle voudrait que tu viennes dormir là – bas au Mexique . Pendant 1 mois , cela me fais chaud au cœur que ma fille , parte seul au Mexique .

Suite .. Par MP pour ceux qui veulent ! Tu aimes ? Abonnes toi par mp !

Désolé pour les fautes je ne fais pas gaffe quand j'écris

Salut tout le monde!!
Je poste le premier épisode de

Vie et Cauchemar

Résumer:
Une pièce sombre et froide...
Mais avant remplis d'amour....
Mais cette amour est fini....Maintenant place aux soupçons....Une vie qui va
ainsi déraper et virai au cauchemar..
Place au meurtre..
La vie de Clara et Tom va soudain basculer dans la peur...Victime d'un complot?
Que va faire se couple qui est menacer?
La mort est au bout du couloir...
Une aventure prend pare,les meurtres s’enchaîne,
Réussi r'ont ils a percer le secret qui les entoure?

Bip,Bip,Bip!!! Oh encore ce foutu(désoler pour les gros mots..) réveil...Quand est ce que il va arrêter de sonnait!!Le jeune homme était la...bougonnant et insultent son réveil..Grand avec une peau mate,de long cheveux noirs et de grand yeux verts Tom était plutôt beau garçons.Sa femme, avec qui il était depuis plus de trois ans était déjà lever.
"Clara?? appela t'il
Oui?
Le déjeuner est bientôt près?
Quoi!?Vient donc toi même le préparer!!
hoo..Ok!
aller dépêche toi!!"
Le jeune homme sortait de sa chambre et se diriger vers la cuisine.
"S'y tu veux te rendre utile va chercher le courriers!! (C'est Clara la femme de Tom qui parle)
Ok,ok...."
Il sortit et se dirigea vers la boîte au lettre et regarda.
Une seul lettre.Grande et fine d'une jolie couleur bleu.L'adresse était inconnu.
D’habitude Tom et Clara n'ouvrait jamais ces lettre inconnu.Tom était curieux et il déchira l'enveloppe.
Il ne savait pas que ce geste aller peut etre lui coûtais la vie...

Alors?Ok c'est très court mais j'ai pas trop de temps.

Lolobauls a écrit :

Un petit poème :3

L'amitié

Spoiler (Cliquez pour afficher)

Tu rencontres quelqu'un
Cette personne te plait bien
Tu découvres vos points communs
Vous vous quittez,
Vous vous retrouvez
Le hasard fait l'amitié
Le bonheur est partagé
Quand vos chemins se séparent
La tristesse prend part
Vous remémorez vos souvenirs
De pleurt, de rire
Le hasard vous fait vous retrouvez
Mais cette personne a changé
Le bonheur n'est plus parmi vous
Vous tentez tout
Mais l'amitié
A préféré
Tout arrêté.

Alors, vous en pensez quoi ? Bien ou pas ?

Lolobauls ok merci!! C'est encouragent!!
malheureusement je ne pense pas pouvoir poster le deuxième épisode aujourd'hui...
Désoler!

Un p'tit poème:

Je ne pense pas

Tu me dis de penser,
Ce que je ne veux pas dire,
Tu me dis d'imaginer
Un si proche avenir,
Quelque fois tu me dis,
Quelques fois tu me pense
Tu pense a moi
Ce que je ne pense pas
Tu le pense
La pensée,
Seul dialogue possible,
Quand tu penses,
Je ne pense pas,
Si tu me dis quoi penser
Que deviendras mon avis?
Juste un grain de poussière,
Parmi tant d'autres,
Qui t'ont écouté,
Au lieu de s'écouter eux-même,
Voilà pourquoi,
Je ne pense plus,
Je ne pense pas.


Des avis?

salut tout le monde:cro04:

Sissi super joli!!

bonjour je t'ai envoyer un message

Friandise15 a écrit :

Burteffly a écrit :

~Le chat de Paris~

-Dans une rue de Paris
-Un chat à l'abris
-Du vent
-De la pluie

-Dormant et rêvant
-éternellement
-Pour toujours,il est parti
-C'est la fin de sa triste vie

-Il rêve
-De la vie qu'il n'a pu avoir
-Avant rêvant touts les soirs
-Maintenant pour toujours tôt ou tard...

-Il rêve d'une maitresse
-Qui lui laisse
-Chaque soir pour son dîner
-A boire et à mange

-Qui n'oublierai jamais
-Son amour le témoigner
-Trop vieux il était
-Pour être adopter

-Il n'a pas eu de chance
-Il a faillit survivre à la maltraitance
-Il est mort transis de froid,de faim...
-C'est la fin.

Made in Moi .

Critiques et avis ?

Tu as une sacré imagination bravo ! Moi j'adore les paroles c'est très créatif

Herry,Lolob':Merci!Que pensez vous de celui ci:

Juste moi


Que veux tu,
Que cherche tu,
Une qualité,
Un défaut?
Ne cherche pas,
Je suis moi,
Un quart de gentillesse
Un quart d'envie
Un quart d'intelligence,
Un quart de moi.
Juste moi.

ALORS????

hello!Bon pour tout vous dire une copine ma aider a faire ce poème et il s'inspire d'un autre

Vos fils et filles

Vos enfants ne sont pas vos enfants
Ils sont les fils et les filles
De l'appelle du future et de la prochaine vie
Il vienne a vous mais non de vous.
Et bien qu'ils passent leurs journées avec vous
Ils ne vous appartiennent pas

Vous pouvais leur donner votre amour
Mais non vos pensées
Car il ont leurs pensées
Vous pouvais les accueillir
Mais pas leurs âmes
Car leurs âmes habite la maison de demain
Vous ne pouvais visiter cette maison, même pas dans vos rêves
Vous pouvais vous adapter a eux
Mais ne tenter pas de les faire comme vous
Car la vie ne va pas en arrière
Ni ne s'attarde avec hier

alors?

Lolobauls a écrit :

Sissi' : Tu as une imagination incroyable ! Moi je mets des jours à trouver UN poème ! Franchement bravo, en plus les paroles sont supers Continue comme ça, c'est génial !

Je suis une grande fan d'ecriture malgre mon age relativement jeune (12 ans) voila un texte que j'ai ecrit il y a peu pour un concours qui a finalement ete annule....
Merci de ne pas reprendre mon texte et de vous l'attribuer.

Vendredi

La sonnerie retentit, stridente, vrillant les oreilles des enfants qui s’étaient attroupés devant le foyer. Le petit groupe s’éloigna en discutant. La plupart des élèves avaient une douzaine d’années. Des 5e, parfois des 4e et quelques 6e mangeaient et bavardaient à cet endroit-là. C’était leur QG, et personne d’autre ne pouvait s’y installer.
Un jeune adolescent d’une douzaine d’années se détacha du groupe. Petit, la peau mate et les yeux gris, il était de ces gens dont la banalité des traits ne nous permet ni de les dire beaux, ni de les dire laids. Lestement, il sauta le premier palier. Il ne montra aucune émotion tandis qu’il dévalait le reste des marches, se dirigeant prestement vers l’immense terrain de sport qui se profilait devant lui. Une centaine de mètres le séparait de son objectif.
Soudain, deux adolescents sortirent d’un recoin sombre. L’un était élancé, sec et musclé, l’autre gras, fort et trapu. Tous deux arboraient une mine mauvaise. Ils avançaient lentement vers le garçon qui, devant eux, ne semblait pas avoir remarqué leur présence. Le voyant seul et vulnérable, les deux adolescents se portèrent à sa hauteur. Ils l’apostrophèrent violemment.
-    Regarde, Fred, s’écria le plus gros des deux garçons, un petit en-cas à déguster avant le sport.
-    Ca faisait longtemps, gloussa le dénomme Fred. J’ai faim ! Pas toi, Nathan ?
Les garçons ricanèrent. Leur victime, Nathan, recula lentement, effarée. Ils le savaient, que leur proie ne serait pas en mesure de se défendre. Ils le savaient, et ils voulaient en profiter.
-    Dis-donc, Yoann, lança Fred, mielleux, en direction de son acolyte. Y’a le p’tit bout d’chou qui voudrait partir. Y’ nous a pas d’mandé notre avis, le mignon, si ?
-    Mais c’est que t’as raison ! T’aimes pas notre compagnie, le môme ? demanda Yoann en se penchant, menaçant, vers Nathan. Ce dernier vira au verdâtre. Il n’avait qu’une seule option pour se sortir de ce pétrin : fuir, fuir le plus vite possible. Mais comment faire ?
-    Ben l’a perdu sa langue, tu penses ?
-    Sais pas. Mais on peut vérifier, hein, Fred ? ‘Veux t’en charger ?

Sur le terrain de sport, le cours avait déjà commencé. L’instructeur, un homme d’une quarantaine d’années, apprenait à ses élèves comment taper dans la balle de façon à marquer un but. Il répéta plusieurs fois la manœuvre et encouragea les élèves à se disperser sur le terrain pour l’imiter. Ces derniers, trop contents d’échapper à la tutelle du prof, obéirent avec joie. L’instructeur recula vers un banc en bois blanc où il s’assit, son carnet sur les genoux. Il y écrivit tout simplement :
« Nathan absent, Ava absente, Yoann et Fred= ont séché ?  » Puis, il se releva et esquissa quelques pas en direction des vestiaires, histoire de se dégourdir les jambes. Pour cet homme athlétique, impossible de rester assis plus de quelques minutes. Il continua son chemin, dépassant les vestiaires.
Il aperçut des ombres, formant une étrange danse dans le soleil de l’après midi. Il n’était plus qu’à quelques pas, désormais, et il se rapprocha encore, suffisamment pour entendre des cris de douleurs rapidement étouffés. Soudain, il s’arrêta. Un horrible pressentiment le saisit : il lutta un instant puis, vaincu, regarda, effaré, ses tennis. Il retint un petit cri de surprise. Tout autour, de petites gouttes de sang constellaient les dalles de la cour.

Ava avait séché le sport. Ce n’était d’ailleurs pas la première fois. Effondrée contre un des lavabos des toilettes des vestiaires, elle se tenait là, immobile, depuis une dizaine de minutes. Pourquoi n’était-elle pas en sport, déjà ?
GROSSE.
Le mot résonna longuement dans sa tête. L’uniforme de sport que tous devaient porter la boudinait. Depuis quelques mois déjà,  du moins depuis qu’elle était adolescente, elle était grosse. Grosse et pleine de boutons.
Elle étouffa un gémissement.
Pour la centième fois aujourd’hui, elle se regarda dans le miroir. La peau mate, les yeux noirs, les cheveux bouclés. Elle pourrait être jolie. Elle était jolie.
GROSSE.
Jolie, mais grosse. Et pleine de boutons.
Mais intelligente, gentille, et, oui, jolie. Le reste, ca passerait.
Soudain, des chaussures claquèrent sur le carrelage des toilettes. Ava se releva et dépoussiéra son short bleu et rouge. Avec ses gros doigts.
GROSSE.
La personne se rapprocha, puis, tout aussi subitement, elle disparut. La cloche vrilla les oreilles d’Ava, triste rappel de ce qui l’attendait. Elle ne pouvait décemment pas rester ici durant toute la pause. Elle devait sortir, affronter les moqueries des autres. Elle n’avait personne à rejoindre, personne qui l’attendait.
Lentement, elle fit son entrée dans la cour. Un attroupement s’était formé en son milieu. Ava, curieuse, contourna la foule pour se rapprocher du centre du rassemblement. Un frisson de dégout la saisit quand elle vit le sang qui parsemait les dalles de la cour.

Nathan ne se rappelait plus de grand chose. Il avait reçu des coups partout. Il se rappelait simplement que Fred et Yoann avaient commencé par des coups au ventre et au nez, suivis de quelques gifles. Puis, Nathan avait appelé à l’aide, il avait vainement tenté de s’échapper. Cela n’avait pas plu à ses deux agresseurs.
Le prof était arrivé peu avant qu’il ne perde connaissance…
Où était-il maintenant ?
Lentement, Nathan ouvrit les paupières. Il n’aperçut qu’une lumière crue, blanche et agressive, qui lui collait aux rétines. Plus loin, une femme le regardait. Elle portait une blouse blanche, un masque, avait une seringue à la main. Elle lui fit un petit signe amical . Nathan lui sourit faiblement et tenta d’esquisser un vague salut. Il ne réussit pas. Et pour cause.
Des perfusions. Il était bloqué dans un lit hôpital.
La dame vint vers lui. Doucement, presque tendrement, elle lui enfonça la seringue dans le creux du bras. Une torpeur quasi-magique envahit Nathan, et il tomba dans un profond sommeil.
La dame au masque blanc se releva. Allongé sur le lit au matelas bosselé, son patient ressemblait à un ange, respirant doucement, la tête posée sur un oreiller pastel. Un ange à qui ont aurait infligé mille souffrances. Mais d’ici peu, il serait guéri.

Etonnée, la réceptionniste observait la salle d’attente. Jamais auparavant elle n’avait été aussi bondée. Une trentaine de personnes l’avaient envahie, et d’autres encore patientaient aux quatre coins de l’hôpital. Tous étaient venus pour le petit en haut. Celui qui avait tant ému la doctoresse Dawson. L’ange.
Ava aussi était là, coincée entre plusieurs personnes de sa classe. Rare étaient ceux qui venaient vraiment pour Nathan : la plupart étaient simplement curieux ; de plus, c’était un moyen comme un autre de sécher les cours. L’atmosphère était lourde, chargée du souffle de tant de gens.
Ava avait du mal à respirer. Elle se glissa hors de la pièce, vagabonda dans les couloirs. Elle ne savait plus que faire. Laissant son regard errer autour d’elle, elle se dirigea vers les toilettes pour femme. Une habitude.
Une habitude qu’elle ne semblait pas être la seule à avoir. Deux jeunes filles s’étaient aussi refugiées là.
L’une d’entre elles, sublime, yeux verts, cheveux noirs et épais, habits chics et chers, se maquillait tranquillement, s’ajoutant une épaisse couche de brillant à lèvres. L’autre, blonde, grands yeux bruns, semblait extrêmement tendue. Dès qu’Ava ouvrit la porte, elle tourna son hypnotique regard vers elle. Un rictus mauvais étira ses lèvres charnues.
-    Où t’as acheté tes vêtements, Ava ? Section hommes ?
-    Laisse la, Chloé ! rit son acolyte, levant les yeux au ciel en un rictus soigneusement étudié. C’était à la mode du temps de sa mère. La famille d’Ava n’a sans doute pas assez d’argent pour renouveler ses fringues à chaque génération.
Toutes deux éclatèrent d’un rire sans joie. La dénommée Chloé continua sur sa lancée.
-    Miranda ! Mate son short ! Il moule parfaitement ses cuisses de thon.
-    Et son visage ! Plus gras que ca, tu meurs !
-    Dis-moi, Ava, lança Chloé, soudainement prise d’une interrogation feinte, tu manges quoi, au juste, pour être si grosse ?
-    Pouah ! Je ne veux pas le savoir, moi ! Un truc qui donne des boutons, en tout cas, vu le volcan qu’elle a sur le front !
-    Eruption ! s’écria Chloé.
Pliées de rire, les deux jeunes filles mimèrent le phénomène. Ava, retenant à grand peine ses larmes, rebroussa chemin. A ce moment-là, Castille entra dans les toilettes, bloquant l’accès à la sortie.
Castille était une amie d’Ava. Cheveux lisses et châtains, nez fin et droit, corps musclé, elle n’avait jamais été l’objet des moqueries des deux pestes. Quand elle vit les larmes de son amie, elle recula. Jetant un regard curieux aux deux filles rieuses derrière Ava, elle fronça les sourcils. Miranda prit la parole.
-    Hey, mais c’est Castille !
-    Salut, Castille ! J’adore ton pull. Il moule trop bien ta taille, sourit Chloé.
-    T’es trop fine ! Tu fais de la course ?
-    Ouah, mate le jean !
-    C’est sûr, t’es plus classe qu’Ava,
-    Et moins grosse ! ajouta Chloé.
Castille, rejetant ses longs cheveux soyeux en arrière, se joignit aux éclats de rires des deux filles. Elle jeta un dernier regard à sa prétendue amie. Ava n’y lut que du dégout.
Abandonnée.

Lundi

Nathan était sorti de l’hôpital hier, tard le soir. Ses parents avaient insisté pour qu’il aille à l’école. En effet, aujourd’hui était le dernier jour avant les vacances de Noël, (un Lundi… absurde, non ?) et le collège avait prévu un match de football ainsi que diverses autres activités.
Nathan était un excellent joueur de football. Un joueur secret, dont personne ne connaissait le talent. Il avait une petite dizaine de minutes devant lui. Il avait le temps de décider s’il voulait y aller ou non. Le temps… Il éclata en sanglot.
Mourir. Nathan aurait voulu mourir, ne pas revoir Fred, ne jamais avoir de nouveau affaire au poing de Yoann. Ne jamais revoir le regard anéanti d’Ava, les yeux tristes de sa mère, l’indifférence de son père. Ne jamais être là, tel un esclave, à prier pour que la douleur cesse.
Nathan se releva. Il ne se prosternerait plus jamais devant qui que ce soit.
Il allait montrer ce dont il était capable.

Ava ferma les yeux. Elle ne voyait plus les enfants qui chahutaient ensemble, insouciants. Elle ne voyait plus les vieux sièges en faux cuir, les passants qui la dévisageaient, Castille vêtue d’un bustier fluo. Déconnectée.
Ce serait le dernier jour qu’elle passerait ici. Après, elle changerait d’école. Si ses parents refusaient, Ava fuguerait.
Fuguer.
Oui, mais chez qui ?
Elle renifla. Personne. Elle était seule, grosse, pleine de boutons. Et moche.
Mourir. Ava aurait voulu mourir.
Elle était presque arrivée au collège. Le bus prit un virage, emprunta une large avenue puis pénétra dans l’enceinte de l’école. Ava pleurait toujours, le visage entre les mains. Elle sortit du véhicule, son sac sur une épaule.
Une vieille dame se tenait là. Elégante, elle gardait la majesté des femmes dont la beauté passée se devinait dans leur prestance. Elle toisait Ava de haut, mais son expression était douce. Elle l’invita à s’approcher.
Ava se porta à sa hauteur. Elle n’avait aucune raison de parler à cette inconnue.
-    Ava, n’est-ce pas ? lui demanda la femme.
Ava hocha la tête. Son interlocutrice lui tendit la main.
-    Aliénor.
-    C’est un beau prénom.
-    Un ancien prénom. Que j’affectionne tout particulièrement.
Ava médita en silence sa déclaration. Toutes deux se dirigeaient à pas lents vers un large banc en bois blanc, en face du terrain de sport. Devant elles, elles avaient une vue imprenable sur le match en préparation. Avec surprise, Ava constata que Nathan s’échauffait, non loin d’elle. Avant qu’elle ait pu manifester sa joie, l’élégante vieille dame tendit une main gantée vers le terrain de sport.

-    Il y a longtemps, j’étais comme toi, Ava, sourit elle, amère. J’étais… disgracieuse, disons, mais cela n’a pas duré longtemps. A quinze ans, je faisais partie d’une clique de jeune filles toutes plus belles les unes que les autres. Moi aussi, j’étais belle, Ava. Belle comme le jour. Mais vois-tu, ma petite, rares sont celles qui possèdent intelligence et beauté. En mon école, on les appelait les biches. J’en étais une. Dans notre bande, la chef incontesté était Rachida : maligne, blonde, d’incroyables yeux bleu clair. Si ce n’était pas une amie proche, nous nous comprenions. Nous étions les perles rares de la bande.
Je me rappelle, un jour, être allée dans une boutique chère avec la bande. Là, nous y avons trouvé Yasmine. Elle était belle, elle aussi, quoique pas aussi belle que nous. Les filles… elles l’ont isolée, l’ont insultée, pour le simple plaisir de réduire la vie de quelqu’un en poussière.
J’ai honte de dire que j’ai participé à cette manifestation de cruauté et de violence. Nous sommes reparties, laissant là Yasmine. Depuis, je ne cesse de penser à elle. Après tout, qu’avait elle fait qui méritait tant de haine ? Notre clique a continué à prospérer, même après le lycée. Belles et cruelles, voilà ce que nous étions. Yasmine n’est pas la seule qui dut pâtir de nos idioties.
Et un jour, tout a changé. Nous sommes toutes devenues vieilles, objets anciens dont l’utilité est limitée. Nos enfants sont devenus mauvais, nos maris ne sont plus. Voilà le résultat de tant de méchanceté et de jalousie, Ava.
La vieille femme avait les yeux dans le vide à présent. Se ressaisissant, elle sourit. Elle se leva du banc. Elle esquissa quelques pas en direction du hall, puis se ressaisit. Elle se tourna vers la jeune fille :
-    Sais-tu qui je suis ?
-    Vous êtes… Ava se plongea dans les grands yeux marron chocolat si semblables à ceux de sa fille. Vous êtes la mère de Chloé.

Nathan observait, consterné, la liste des équipes. Dans celle de Fred, les gens riches, les sportifs, les populaires : dans la sienne, la plupart des filles, quelques garçons trop ronds, les moins athlétiques. Il parcourut des yeux la liste : d’excellents joueurs de foot étaient aussi dans son équipe, mais des joueurs impopulaires. C’était une bonne chose : avec leur soutien, il pouvait gagner.
Un détail retint l’attention du chef d’équipe ; il brandit la liste devant son nez, plissa les yeux et relut attentivement le denier nom de la liste, ajouté au marqueur permanent après coup.
« Penny »

Ava se débarrassa rapidement des larmes qui, traîtresses, avaient coulé à son insu. Elle se redressa et traversa lentement le champ pour retrouver Nathan. Le match allait commencer.
En chemin, elle s’arrêta. Devant elle se tenait une jeune fille qu’elle ne connaissait pas. Cette dernière leva ses stupéfiants yeux bleus vers Ava.
Elle était mince, athlétique. Son visage, pourtant, ne correspondait pas à la beauté du reste.
-    Je.., ben, j’suis Penny, bougonna l’inconnue.
-    Moi, c’est Ava. Pourquoi t’arrives le dernier jour avant les vacances ?
-    C’est une journée d’essai.
-    Tu sais qu’on a un match de foot aujourd’hui ? demanda Ava, rejetant ses cheveux en arrière.
-    Ouais, je sais, dit Penny.
-    Allons voir dans quelle équipe ils t’ont placée, proposa Ava.

Nathan se sentait prêt. Il avait placé Ava en défense, accompagnée d’une grande fille musclée qui maîtrisait parfaitement les techniques de renvoi de la balle. Lui-même était attaquant. Dans les buts, Penny, avec laquelle il avait aussitôt sympathisé. A côté, dispersés ici et là, de jeunes adolescents, garçons et filles.
L’arbitre se plaça au milieu du terrain. Alfred, masse de muscles, se plaça en avant. Devant lui, un grand sourire sur ses lèvres flasques, se trouvait Yoann. Le sifflet retentit. La balle fendit les airs, et Nathan fonça. Le jeu aussitôt tourna à la confrontation : les coups pleuvaient, mais, à la grande satisfaction de Nathan, les joueurs de son équipe se défendaient bien. Alfred avait frappé la balle avec force, suffisamment fort pour la projeter à l’autre bout du terrain ; devant Nathan. Ce dernier courut et, plus rapide que l’éclair, récupéra la balle. Il zigzagua entre ses ennemis, passa sous le nez et à la barbe d’un Fred ébahi pour atterrir devant les buts adverses. Là, il n’hésita pas : d’un coup de pied bien placé, il envoya la balle dans le filet.

Ava regardait Nathan jouer, feintant, esquivant, tirant, exécutant chaque mouvement avec précision. Le match était quasiment terminé : il ne restait plus que quelques minutes de jeu. Penny s’était, elle aussi, remarquablement bien débrouillée : elle avait bloqué un maximum de buts. Le score, en ces derniers moments critiques, était de 5 partout. Nathan était partout à la fois, plus vif que jamais : et Ava avait peur, peur des représailles s’il gagnait, peur de l‘humiliation qui l’attendait s’il perdait. Alfred attaqua soudain, et il se lança parmi ses adversaires : Penny, elle, se dévissait le cou en tentant d’apercevoir la balle. Chloé, magnifique en sa tenue de sport, repoussa vivement le ballon dans le camp opposé. Leur petit jeu durait depuis longtemps : une équipe attaquait, puis l’autre, chacune se faisant repousser à tour de rôle.
L’arbitre annonça une minute de jeu restant. Et Ava eut peur, peur de ce qu’elle lut dans le regard de Nathan.

Nathan, animé d’une rage sans équivalent, se jeta à la poursuite du ballon. En un balai frénétique, il rafla la balle à Yoann. Ce dernier, trop lent pour son ancien souffre-douleur, n’eut que le temps de s’écarter. Son ennemi était d’une dextérité extraordinaire. Celui-ci, toujours muni du ballon, affrontait près de la moitié de ses concurrents. D’une habile feinte, il parvint à s’esquiver.
Rapide, c’était un excellent joueur. Yoann, électrisé, se mit à sa poursuite. Il ne pouvait pas perdre. Trop de choses étaient en jeu.
Nathan, à qui la rage de gagner faisait voir rouge, se rapprochait dangereusement des buts.
L’arbitre annonça quinze secondes de jeu. La foule se mit à scander un compte a rebours. Il fonça.
Treize !
Douze !
Devant les buts, enfin devant les buts. Fred, son agresseur, devant lui, dans les filets, prêt à bloquer le ballon.
Sept !
Six !
Cinq !
Nathan feinta à droite, mais Fred ne s’y laissa pas prendre et se jeta sur lui.
Trois !
Deux ! …
Nathan, en un dernier espoir fou, envoya la balle en direction des buts.
Puis, l’arbitre siffla, et la foule scanda un cri de victoire.

Ava n’avait pas changé de collège, finalement. Désormais, elle restait avec Penny, Nathan, Alfred et d’autres joueurs de leur équipe.
Et elle était heureuse, tout simplement.
Heureuse de ce qu’elle avait.
Heureuse d’avoir gagné.
Un sourire illumina son visage.
Le reste, ca passerait.

Alors? vous en pensez quoi? Je prend tout: critiques, avis...

très joli poème bonne continuation j-ai hate d'en voir